Le 21 octobre 2024 - Dernière mise à jour le 30 octobre 2024

Bibliographie du 30/10/2024

Changement climatique - Biodiversité - Restauration de la nature

"Au moment où le gouvernement donnait le coup d'envoi de la consultation sur le troisième Plan national d'adaptation au changement climatique, ce 25 octobre, le Cerema a annoncé l'adoption par son conseil d'administration d'un nouveau projet stratégique 2025-2028 visant à le positionner comme opérateur de référence en matière d'adaptation aux défis climatiques."

"Reconstitution des mares forestières de Chambord, sauvegarde des habitats de chouettes effraies et des iguanes des petites Antilles ou réintroduction du pin de Salzmann en Ardèche : 19 projets de restauration de la nature seront financés grâce aux fonds récoltés lors la 2e édition du "Loto de la biodiversité", qui a débuté ce 28 octobre. Plusieurs de ces projets sont directement portés par des collectivités territoriales."

"Le nouveau Plan national d'adaptation au changement climatique (Pnacc) a été présenté vendredi. De très nombreux points concernent les collectivités locales, qui sont des acteurs clés pour adapter les territoires."

"Le 3e plan national d’adaptation au changement climatique a – enfin – été dévoilé ce 25 octobre, par Michel Barnier. S’ouvre désormais une période de consultation de deux mois, avant son adoption définitive, puis sa déclinaison territoriale, que les COP régionales seront notamment invitées à conduire. Le Premier ministre a entre autres annoncé une augmentation du "fonds Barnier" de 75 millions d’euros en 2025 et confirmé l’organisation prochaine d’une "grande conférence nationale sur l’eau".

"Après un an d'attente, le nouveau Plan national d'adaptation au changement climatique est soumis à la consultation publique jusqu'au 27 décembre. Son principal objectif : faire de l'adaptation l'optique de tout le système administratif et économique."

"À l'occasion de la COP 16 relative à la biodiversité qui se tient en Colombie jusque début novembre, le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) présente le bilan de son projet Biofin (pour Biodiversity Finance Initiative). Un dispositif d'accompagnement des pays lancé en 2012 pour les aider à détourner les financements néfastes à la biodiversité."

"Maintes fois repoussé, le plan national d’adaptation climatique devrait être présenté « dans les tout prochains jours », a annoncé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, devant les sénateurs ce mercredi 23 octobre. Selon elle, Michel Barnier « sera personnellement à la manœuvre », avec « des annonces en appui » de ce plan."

"En 2022, la COP15 de Montréal avait vu émerger le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, qui ambitionne à travers 23 objectifs chiffrés d’être l’équivalent de l’accord de Paris pour la biodiversité. Qu’attendre de la COP16, qui se déroule cette année en Colombie ? Pour l’heure, force est de constater que les États rencontrent des difficultés dans son application, et que plusieurs questions importantes restent en suspens."

"Une plateforme dynamique offrant des données spatiales de haute qualité sur les écosystèmes du monde entier. Tel est l'objet de l'atlas mondial des écosystèmes dévoilé à l'occasion de la 16e Conférence desPparties (COP 16) à la Convention sur la diversité biologique, qui se tient à Cali (Colombie) du 21 octobre au 1er novembre."

Risques

Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé l'augmentation du fonds Barnier à 300 millions d'euros en 2025 pour aider à la prévention des risques naturels, suite aux inondations dans la vallée du Rhône. Ce fonds servira à financer des travaux visant à réduire la vulnérabilité des territoires face aux catastrophes naturelles.

"Le Centre d'études et d'expertise sur les risques (Cerema), qui compte près de 1.000 collectivités et groupements parmi ses adhérents, a alerté ce 23 octobre sur les coupes budgétaires le concernant dans le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, appelant le gouvernement et le Parlement à "reconsidérer cette décision".

"On le voit, ces épisodes, ils vont être appelés à se répéter. Et donc, il faut que, collectivement, on ajuste notre niveau de jeu", a prévenu ce 18 octobre la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, lors d'un déplacement à Chavanay (Loire), bourg de plus de 2.500 habitants très touché par les fortes inondations qui ont frappé jeudi le Centre-Est de la France."

"Transports perturbés, communes inondées, personnes évacuées : d'importantes intempéries ont touché hier le pays, particulièrement dans le Centre-Est et le Sud-Est. Des «phénomènes dangereux d'intensité exceptionnelle» ont causé de nombreux dégâts."

Énergie

"Le gouvernement a publié ce 18 octobre la cartographie des zones prioritaires de déploiement à horizons 2035 et 2050 de l'éolien en mer au large des différentes façades maritimes permettant d’atteindre à terme une capacité de 45 GW. La définition de ces zones ouvre la voie au lancement dans les prochains mois d'un dixième appel d'offres portant sur l’installation de parcs off shore pour une puissance totale de 8 à 10 GW avec l’objectif d’une attribution à l’automne 2026. Des zones de protection forte pour la biodiversité en mer sont aussi identifiées."

"Une concertation préalable du public sur les troisièmes éditions de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE)" sera "ouverte à partir du 2 novembre pour une durée de six semaines", ont annoncé ce 17 octobre dans un communiqué les ministères de la Transition écologique et des Transports". 

"Les ministres (…) ont présenté la planification maritime à la suite du débat public « la mer en débat ». (…) Cette décision planifie notamment le développement de l’éolien en mer, en prévoyant en particulier le lancement du dixième appel d’offres portant sur l’installation de parcs éoliens en mer (AO10), ainsi que le développement des zones de protection forte pour la biodiversité en mer."

"Située en lisière du parc naturel régional de Chartreuse, la ville du Cheylas (Isère) accueillera bientôt le plus puissant électrolyseur de dihydrogène (H2) « vert » de France. D’une puissance de 10 mégawatts (MW) (au lieu de 5 prévus initialement), il produira 4 tonnes par jour de gaz pour le compte de l’entreprise nantaise Lhyfe, « à partir de 2025 »."

"Le ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques a confirmé l’ouverture de la concertation publique sur les troisièmes éditions de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC3) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3), à partir du 2 novembre et jusqu’au 14 décembre."

Eau - Zones humides

Pendant que les pays discutent et négocient, les ONG et les experts tentent de les influencer. C'est ainsi que se passent les COP et la COP 16 sur la biodiversité, qui se tient en Colombie, n'échappe pas à la tradition. 140 ONG et scientifiques exhortent, dans un appel commun, les chefs de gouvernement des pays signataires de la convention à protéger tout particulièrement les zones humides.

"Dans un rapport sur l’état de l’eau en Europe en 2024, l’Agence européenne de l’environnement constate que les objectifs de bon état des eaux que l’UE s’est fixés sont loin d’être atteints, et plus encore que les résultats ne s’améliorent guère. L’agence appelle à renforcer d’urgence l’action pour pérenniser une ressource menacée par la pollution, sa surexploitation ou encore les effets du changement climatique, non sans mettre en cause l’agriculture, en particulier."

"L’engagement de Michel Barnier de supprimer l'obligation de transfert des compétences eau et assainissement aux intercommunalités, qui devait intervenir au 1er janvier 2026, a trouvé sa concrétisation dans une proposition de loi votée au Sénat ce 17 octobre. Le texte entend concilier la pérennité des transferts déjà opérés, lesquels ont nécessité des travaux préparatoires considérables, et la liberté pour les communes qui n'ont pas procédé au transfert à ce jour. Il maintient également la possibilité de délégation à des syndicats supracommunaux pour les communes encore compétentes."

"La situation des nappes phréatiques reste "très satisfaisante sur une grande partie" de la France, avec toutefois une "situation très fragile" dans le Roussillon, qui connaît parfois des minima historiques, et l'ouest du Languedoc, selon le nouveau bulletin mensuel du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié ce 16 octobre."